PRÉ-VENTE, la production commencera en octobre et les expéditions commenceront fin novembre.

«Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit : à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit.»
Napoléon Bonaparte

Emblème de la Rome impériale, symbole du dieu Jupiter qui frappe ses ennemis de la foudre, l’aigle fut choisi par Napoléon, le dernier romain, comme symbole de son glorieux empire. Notre rapace couronné est là pour honorer cette grande épopée que fut le premier empire français. L’empereur, tacticien hors-pair, grand législateur et homme des lumières, fut sans nul doute l’incarnation vivante de l’esprit français. Il donna à l’État et à l’armée une dimension jamais égalée par ses prédécesseurs. 

Nous avons choisi de représenter l’aigle entouré d’un bataillon d’abeilles, symbole d’ordre, de résurrection et d’immortalité. Puisant dans les racines profondes de notre nation, Napoléon choisit cet emblème des rois mérovingiens afin de se lier à la France éternelle, liant ainsi l’héritage révolutionnaire et monarchique. Il refusa néanmoins de se déclarer successeur de Louis XVI, d’où l’abandon des symboles capétiens. Adopté le 21 messidor an XII (10 Juillet 1804), l’aigle, dont le dessin s’inspire de l’aigle carolingien, sera placé sur la hampe de tous les drapeaux de la grande armée. 

Bien plus qu’un vestige du passé, le Bonapartisme, basé sur la volonté du peuple et la méritocratie, continue d’influencer de nombreux penseurs politiques du monde entier. Dans une époque marquée par la médiocrité, qui voit le concept même de grandeur être moqué, il nous semble important de proposer ce symbole de gloire que représente cet emblème et qui véhicule en lui les valeurs françaises post-révolutionnaires.

Amoureux de l’Empire que nous sommes, nous avons dessiné cet aigle avec la plus grande fidélité possible; afin de proposer une gravure aux armes de l’empire pouvant trôner sur les murs du monde entier et garder ainsi le souvenir du bonapartisme bien vivant. Nous avons choisi de l’imprimer sur un papier de chez Magnani, papeterie qui fut jadis choisie par l’empereur lui-même pour imprimer la déclaration de son mariage avec Marie-Louise d’Autriche le 2 Avril 1810.