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Neve lue rue Marmar sins incurrere in pleores !
Satur fu, fere Mars! Limen sali, sta berber ! 
Mars ne laisse pas dissolution et destruction fondre sur le peuple !
Sois rassasié, sauvage Mars ! Saute le frontière, prends position !
Chant des Frères arvales

Fils de Zeus et Héra et frère d'Athéna, Arès est haï des autres dieux car il représente le désordre et la violence. Son nom, Arès, semble provenir de airô qui signifie « tuer, enlever la vie » ou d’ara « destruction, vengeance ». Il se confond avec la guerre elle-même, n’hésitant pas à aller sur le champ de bataille pour combattre tel un simple mortel.

Dans la mythologie grecque, Arès est vaincu dans toutes ses entreprises et même blessé lors de la guerre de Troie par Diomède, dont Athéna guide l’épée. Arès n’a jamais été grandement vénéré en Grèce, on trouve le plus de temples dans le nord de la Grèce. Il reste néanmoins connu comme étant le père de tous les valeureux guerriers.

À Rome, il devient Mars et prend une dimension bien plus importante. Personnage central de la religion romaine, père de Remus et Romulus (les fondateurs de Rome), il est honoré sur le champ de Mars mais aussi par toutes les légions. Mars est une divinité centrale dans la religion romaine archaïque, il y incarne la fonction guerrière, la rage au sein de la mêlée car ce qui précède le chaos du combat ne l’intéresse pas (la stratégie étant le domaine de Minerve). Il fait partie de la triade précapitoline romaine aux côtés de Jupiter et Quirinus dans laquelle il incarne bien évidemment le combat mais aussi la protection des sols. Il y serait associé au cycle végétatif et au renouvellement de la nature. C’est pourquoi les fonctions guerrières de Mars conservent une dimension agraire que renforce la nécessité, pour l’armée, de suivre le rythme des saisons. Mars est célébré à Rome lors de plusieurs fêtes. Mars se voyait offrir taureaux, coq, béliers et chevaux en guise d’offrandes. Encore aujourd'hui, notre langue est marquée par ce dieu puisque le mardi (venant du latin Martis dies) est le jour qui lui est consacré.

Cette gravure rend hommage à cette divinité de l’antiquité romaine, et par elle à l’ancienne religion qui rythmait la vie de nos ancêtres et des légions qui conquirent et maintinrent l’empire romain pendant plus de 500 ans. Véritable patrimoine immatériel, la mythologie antique est une des fondations de la culture européenne et méditerranéenne. Cette dernière nous vient du fond des âges, réinterprétant des mythes indo-européens, égyptiens et même indiens selon des auteurs et chercheurs comme Georges Dumézil . Nous tâchons de  rendre hommage à ces croyances des temps anciens en créant une nouvelle iconographie pour ces dieux, héros et créatures fantastiques.